Synthèse des ateliers “Récits”
La deuxième soirée de la Coop avait pour objet les “récits”, plus particulièrement la nécessité de faire émerger un nouveau récit partagé comme moteur de la dynamique citoyenne et d’un changement de système.
Qu’ils soient d’ordre religieux, spirituel, philosophique ou économique, les grands récits ont largement façonné la vision et le destin des peuples. Depuis la fin du XXe siècle, le récit néo-libéral s’est largement imposé à l’échelle mondiale avec le ralliement de la plupart de pays à sa cause, notamment ceux de l’ex-bloc communiste/socialiste (Russie, Chine, etc.). Son triomphe s’explique aussi par la mainmise croissante de ses défenseurs sur les moyens de communication, traditionnels (presse, audiovisuel) et modernes (réseaux sociaux). Grâce au contrôle des médias mais aussi à l’infiltration de la sphère politique, les tenants du néo-libéralisme imposent leurs valeurs (individualisme, consumérisme….) et leurs récits (méritocratie, compétition dans tous les domaines…) comme un horizon indépassable. Pire, au cours de la dernière décennie, néo-libéralisme, populisme et nationalisme ont tendance à fusionner, comme en témoigne notamment la victoire de Trump-Musk aux Etats-Unis.
Face au triomphe de ce “nouveau” récit, en fait fondamentalement réactionnaire et surtout lourd de menaces pour la démocratie et la survie même de l’humanité, citoyenNEs et collectifs toujours plus nombreux tentent de promouvoir un horizon bien plus désirable, qui conjugue fraternité, égalité et protection de l’environnement.
C’est ce qui est puissamment ressorti des 4 ateliers de la COOP#2 autour des thèmes de : “La ville qui résiste”, “La ville qui tisse des liens”, “La ville qui prend soin de ses habitants” et “La ville qui prépare l’avenir”.
Les participantEs ont exprimé la nécessité (ou la volonté) de lutter contre toutes les formes de discriminations (racisme, sexisme…), l’individualisme, l’isolement ou encore la gentrification. Pour promouvoir la fraternité, les échanges culturels et les liens sociaux, iels insistent sur la nécessité de favoriser le tissu associatif (notamment par des subventions suffisantes) mais aussi développer des lieux de sociabilité, en particulier au sein de l’espace public. Ils préconisent par exemple de fermer des rues à la circulation et d’y installer du mobilier urbain adéquat (tables, bancs, jeux pour enfants…) pour en faire des lieux de vie, d’échange, terreau fertile où les aspirations individuelles au changement pourraient s’enrichir mutuellement et susciter des dynamiques collectives, collaboratives (difficile de résister quand on est ou qu’on se sent seul). Favoriser la vie de quartier passe aussi par la ritualisation des fêtes de quartier offrant moments de convivialité et possibilités de découvrir l’Autre. Ce qui implique de préserver ou favoriser la mixité sociale à l’échelle de chaque quartier et donc de lutter contre la gentrification qui se développe à Toulouse comme ailleurs.
La volonté d’habiter autrement la ville s’est aussi exprimée par le souhait de disposer de foncier pour développer l’habitat participatif mais aussi la possibilité d’investir des espaces à certains moments inutilisés (écoles, universités, salles municipales, maisons de quartier….), ce qui pourrait permettre de favoriser la mutualisation de services entre habitants (ateliers de réparation, cours, troc, etc.). Celle-ci apparaît en effet comme un puissant levier pour lutter contre l’isolement ou la précarité, pour favoriser les notions d’entraide, de solidarité et de convivialité que l’on souhaite placer au cœur du nouveau récit.
Accepter l’altérité mais aussi prendre conscience des enjeux de notre époque passe aussi par l’éducation. Si la mairie n’a pas la main sur les programmes scolaires, elle peut en revanche utiliser le temps péri-scolaire pour sensibiliser les jeunes aux enjeux démocratiques, sociétaux et écologiques, etc ; favoriser une éducation populaire où l’on apprend à tous à prendre la parole et à débattre. Former de véritables citoyenNEs, c’est-à-dire qui votent et agissent en connaissance de cause, passe aussi par le développement d’un réseau d’information local indépendant afin de contrer la mainmise des intérêts financiers sur l’ ”information”et la banalisation de l’idéologie d’extrême-droite.
Faire face à celle-ci implique de prolonger et renforcer la tradition toulousaine d’accueil, de mixité culturelle et de résistance. Que ce soit pour des migrantEs, des sans-abris ou des femmes battues, certains plaident pour une politique d’accueil inconditionnel, la création de lieux refuges, qui pourraient être des bureaux vides réquisitionnés ou encore des locaux en attente d’être requalifiés (urbanisme transitoire).
Une ville qui prend soin de ses habitantEs c’est aussi une ville qui garantit à tous des conditions d’existence dignes (habitat décent, nourriture saine et variée, accès aux soins), ce qui favorise l’estime de soi mais aussi la possibilité pour chacun de s’investir dans la vie locale. La municipalité a en particulier le pouvoir de réhabiliter les logements de son parc immobilier, de développer l’habitat social, de créer des espaces de santé de proximité ou encore d’offrir une alimentation saine et éthique dans les cantines de ses écoles.
Rénover les logements pour lutter contre les passoires thermiques ou favoriser l’agriculture biologique et locale c’est aussi préparer l’avenir. Il ne s’agit en effet pas seulement de s’adapter au changement climatique (comme y invitent les tenants de l’ordre libéral) mais d’œuvrer à l’atténuer. A cet égard, les changements de comportements en termes de mobilités ont un rôle décisif à jouer mais ils doivent être encouragés par des politiques publiques ambitieuses. Malgré quelques récents progrès, Toulouse affiche encore un retard important en matière de mobilités actives, qui sont pourtant bénéfiques sur les plans écologique, sanitaire et économique. Donner plus de place à la marche et au vélo aux dépens de la voiture c’est également œuvrer à une ville plus apaisée (qui permet par exemple aux enfants de se rendre à l’école en toute sécurité), moins polluée, bref plus agréable.
Qu’elle que soit la thématique envisagée, les participantEs ont souvent souligné la nécessité de travailler à l’échelle la plus locale possible, à la fois car les solutions varient en fonction des contextes mais aussi car c’est l’échelle qui favorise le plus l’appropriation des problématiques et (donc) l’investissement des habitants. Iels ont aussi recommandé de s’inspirer des méthodes et des initiatives qui ont fait leurs preuves dans d’autres villes.
En conclusion, au-delà des nombreuses idées évoquées, cette deuxième soirée a fait ressortir la nécessité de créer les conditions propices à l’émergence de nouvelles histoires et de donner les moyens de les diffuser localement pour qu’elles puissent en inspirer d’autres et faire boule de neige. Cela passe d’abord par des lieux de proximité pour se rencontrer, pour stimuler les imaginaires et pour faire ensemble. C’est ainsi que nous pourrons progressivement tisser la trame d’un récit alternatif, et, avec lui, un futur plus désirable pour toutes et tous.
Synthèse des ateliers Actions
Processus de liste
Facilitateur: Raphaël
Quelques explications sur la candidature à une élection municipale :
- Pour présenter une liste à Toulouse, il faut 69 candidatEs (et 2 suppléantEs)
- L’ordre des noms sur la liste est important car les candidatEs sont éluEs dans l’ordre en fonction du score réalisé par la liste:
- La liste en tête au 2nd tour remporte la moitié des sièges et la seconde moitié des sièges est répartie entre toutes les listes (y compris majoritaire) en fonction de leurs pourcentages du 2nd tour. Il y a donc une forte prime à la liste qui finit en tête!
- Dans le cas d’un 2nd tour à 2 listes avec un résultats serré comme en 2020 (52%/48%), la liste majoritaire remporte donc 53 sièges et la liste minoritaire 16 sièges
- L’ordre de la liste ne définit pas les rôles dans l’exécutif municipal. Par convention, le 1er de la liste est la personne qui est le ou la maire si sa liste est majoritaire, mais comme le ou la maire est éluE par l’ensemble des éluEs lors du premier conseil municipal, rien n’empêcherait d’élire le ou la 35ème de la liste ! De même, les rôles d’adjointEs et les délégations sont attribuées par le ou la maire. Le ou la 50e sur la liste peut tout à fait devenir 1er adjointE.
Ce qui est ressorti des échanges:
- Le rôle d’éluE peut faire peur (finances, PLU, …), démystifier la fonction d’éluE (Ca consiste en quoi exactement ? Est-ce qu’on doit lâcher son travail? Combien c’est payé ?) et prévoir une formation avant l’élection pour légitimer des citoyenNEs à se porter candidatEs
- Porter une attention particulière à la diversité des candidatEs, le définir comme un objectif et mettre les moyens pour l’atteindre
- Inclure des candidatEs tirés au sort
- Se porter candidatE, c’est une “expérience paranormale”, nécessité d’accompagner les candidatEs parce qu’une campagne n’est pas forcément bienveillante.
- Ménager une place aux partis politique, un pourcentage de sièges à négocier, être ferme vis à vis des partis et avoir une position claire.
- Prévoir des temps de rencontres et d’interconnaissance entre les candidatEs, en particulier entre les partis et les citoyenNEs
- Faire signer aux éluEs un code éthique comme la charte Anticor (Archipel Citoyen l’avait mis en place en 2020) et l’inscrire dans le règlement intérieur.
- Réfléchir à conserver des contre-pouvoirs (internes et externes), même si on arrivait au pouvoir. Par exemple, à l’Assemblée Nationale, le rôle de président de la commission des finances est attribué à l’opposition.
Pour la suite :
- Consulter les documents sur le processus de sélection des candidatEs en 2020 et le code éthique de 2020. C’est ici.
- Ecouter le témoignage d’Aymeric Deheurles, candidat tiré au sort et élu Archipel Citoyen depuis 2020:
- Sur YouTube : https://lnkd.in/etbRYCda
- Ecouter sur Spotify : https://lnkd.in/ezipaGiT
- Le 6 février à 20h à la salle Saint Michel, projection du documentaire “Le Goût de la politique” qui a suivi la campagne de 2020 et montre très bien le processus de sélection des candidatEs
- Le 11 février à 19 à la salle Barcelone, retour d’expérience des précédentes campagnes avec participation des autres partis.
- Faire des vidéos courtes sur les réseaux sociaux pour répondre aux questions qu’on peut se poser sur le rôle d’éluE
- Organiser une réunion pour permettre aux citoyenNEs d’interroger des éluEs
Dialogue avec les assos
Facilitateur: Maxime
Contexte:
- Plus de 2500 associations domiciliées à Toulouse et impossible de savoir lesquelles sont actives ou pas dans le listing disponible au JO (Journal Officiel), sans compter les assos non domiciliées à Toulouse mais agissant sur le territoire local (ex: Oxfam, Amnesty, MSF, etc…)
- Les assos SONT les habitant.es : il n’ y a pas exclusion, les assos sont gérées par les habitantEs et un grand nombre d’entre elles et eux s’impliquent donc attention au distingo
Ce qui est ressorti des échanges:
- L’idée centrale qui émerge est que l’enjeu avec la société civile organisée n’est pas de la faire participer à la liste mais de définir quelle est sa place dans l’exercice du pouvoir après l’élection et de le faire en co-construction avec les assos en amont de l’élection (idée de “charte de l’implication associative dans la décision municipale”). Faire partie de la liste ? Bof au final car une personne ne représente pas un collectif ni sa diversité, qu’elle aura surement des délégations autres que celle couvrant l’asso, et que ça prive l’asso de sa liberté et son indépendance. Et comment gérer la double redevabilité à l’exécutif et aux habitantEs d’un côté et à l’asso de l’autre? (conflits d’intérêt). De même, cela crée une inéquité de traitement entre les assos “dans la liste” et celles non représentées.
- Une des formalisations de cette place dans l’exercice du pouvoir pourrait être des groupes de travail / collèges regroupant éluEs, agentEs, associations, entreprises et usagers (attention cependant au côté “sachant” / expert). Quand on décline cette idée viennent les points suivants:
- Les groupes pourraient être thématiques (culture, espaces verts, etc…) avec le bénéfice de se réunir régulièrement et donc créer une culture commune et du suivi dans le temps (MAIS écueil de faire des dizaines d’assemblées collaboratives permanentes qui sont très chronophages même lorsque peu de réunions se font – charge mentale et d’animation alors que peu de décisions sont à prendre – ET problème des thématiques transverses comme par exemple le bruit ou la biodiversité). Bonification: ces groupes pourraient se réunir en début de mandat pour rédiger une grille de décision municipale, par exemple sur les critères d’attribution des subventions qui serait co-décidée puis “déroulée” par la mairie avec un rapport envoyé à l’assemblée chaque année (contrôle)
- Les groupes pourraient être aussi lancés par projet en fonction du besoin (ex: mise en place de la ZFE, nouveau plan bruit, la prison St Michel…)
- Deux caractéristiques importantes sont posées:
- Que la composition des groupes soit ouverte à qui veut car chaque asso peut se sentir légitime à contribuer (pb: la taille limite ?)
- Que les groupes puissent être proposés par des associations qui ont détecté un besoin ou des tensions dans la société toulousaine
- Que des compétences puissent être déléguées également aux assos suivant les décisions (responsabilisation) en faisant attention à l’écueil de la défausse de responsabilité sur une asso devenant “prestataire”
- Bénéfices des groupes:
- Permet de promouvoir le dialogue inter assos
- Responsabilise les acteurs en leur donnant la main sur la définition des critères d’attribution des budgets / subventions
- Permet de rédiger un projet commun à la ville dont les assos seront ensuite porteuses et bcp moins critiques
- Quelle spécificité pour les comités de quartier ?
- Les conventions entre mairie et assos (subventions vs respect de conditions):
- Retravailler les conditions à respecter (ex: laïcité uniquement aujourd’hui) pour inclure plus largement toutes les discriminations et l’éthique
- L’épineuse question du contrôle: trop de contrôle c’est de la bureaucratie pour la ville (et donc de la main d’oeuvre) et du temps non fonctionnel pour les assos (à rédiger un truc pour “plaire”), pas assez de contrôle et ce sont les abus (ex: le directeur de CLAE ayant détourné 600 000 euros pour des parties fines)
- La question des redevabilités: si je te subventionne, tu t’engages à contribuer au débat démocratique et donc aux groupes de travail ci-dessus
Pour la suite :
- Fusion au final du sujet avec les enjeux démocratiques (qui deviendront programme démocratique) -> il faut co-construire la gouvernance avec les assos mais pas pousser à intégrer la liste
Exemple des autres villes
Facilitatrice : Julie / Retranscription des échanges pour inclusion : Christophe
Les échanges sont majoritairement reportés sur ces notes :
- Des exemples d’autres villes :
- Bruxelles : Open City / Langues, Nations, Handicap
- L’Union : le budget des écoles décidé par les parents d’élèves
- L’Union : le budget de la voirie décidé par des personnes tirés au sort
- Transports gratuits : Montpellier, Aubagne
- Références (films, livres) traitant du sujet :
- Bali – Benkala = Ville sans barrière : https://youtu.be/_Y-li649xmw
- En valorisant la LSF, Toulouse peut s’inspirer du modèle suédois d’Örebro et devenir un exemple de respect pour tous: https://youtu.be/kWdjgXc30do
- L’émission « LŒil et la main » a réalisé un documentaire sur le projet d’habitat participatif bilingue HIBISCUS et ses participants.es toulousains.es sourds.es et entendants.es (Empalot, Toulouse) https://peertube.s2s.video/w/dFZtEVb8YKtRTi9Hkeo8Ew
- En France, le réseau Actions Communes se structure. Il regroupe des listes citoyennes et participatives, qui existent déjà (avec ou sans personnes élu.es) ou qui se forment pour les municipales de 2026.
- Éléments à étudier, en allant voir d’autres villes :
- Modes d’actions pendant une campagne
- Retours d’expériences (réussites et difficultés rencontrées en tant que liste citoyenne)
- Après la campagne électorale, quelle gestion municipale ?
- Actions à programmer pour s’inspirer :
- Projection Ciné-Débat sur des villes qui font autrement (cf. Références)
- Créer des actions communes à l’échelle nationale
Cercles de quartier
Facilitateur : Olivier
Comment commencer ? Des idées :
- Commencer localement de manière pragmatique dès qu’un petit groupe peut se rassembler.
- Permanences ou rendez-vous réguliers,
- Affiches et dépôts de flyers chez les commerçantEs,
- Réseaux sociaux // aller vers
- Mobiliser les militantEs AC déjà référencés
- Investir les lieux de vie
- Investir les réseaux de voisinEs en ligne
- Lien avec les acteurices locaux
Présence dans tous les quartiers ?
- Pragmatique : commencer là où nous le pouvons, où nous avons des forces vives
- Aller vers là où nous ne sommes pas pour recruter un noyau local : porteur de parole, PAP
Qu’est-ce qu’un cercle de quartier ? Quelle intention ? Une dualité
- Une instance d’éducation populaire, un lieu ouvert, du porte-parolat (cf mouvement des places en Espagne : animer un débat, faire remonter, apolitique)
- Une instance locale et militante de la COOP : militer, remonter les besoins des quartiers et/ou des éléments programmatiques
Quelle dynamique les cercles de quartier ? Les cercles de quartier devront-ils se transformer ?
- Avant la campagne : éduc pop ou constitution du / des cercle (s)
- Campagne : se focaliser sur l’élection
- Après la campagne : différence selon que nous soyons ou non à la Mairie ? Redevenir une instance d’éducation pop ?
Porte à porte
Facilitatrice : Véronique
Partage de ce qui a été fait jusque là et volonté de continuer et d’amplifier cette action. Malheureusement, nombre limité de participantEs à cet atelier lors de cette soirée (4).
Pour la suite :
- Envoi du lien Telegram à tous les participants de la COOP2 pour recruter
Enjeux démocratiques
Facilitateur : Lionel
Objectifs :
- Donner la parole à ceux qui ne la prennent pas (timidité, confort)
- Éducation collective sur les enjeux
- Avoir confiance en l’échelle locale
- Moyens pour collecter les attentes : proactivité de la municipalité de manière régulière
- Être informé en amont des sujets débattus et pouvoir réellement contribuer -> faciliter l’accès à l’information
- Possibilité donnée aux associations de pouvoir s’exprimer librement
- Sensibilisation à la gestion des données personnelles
- Réflexion sur le mandat et les éluEs -> poste tournant ? -> quel exercice du pouvoir? Quelles compétences ? Quelle formation? Quelle représentativité?
- Dissocier la gestion courante des projets structurants
- Organisation du conseil municipal -> place de l’opposition
Enjeux thématiques
Facilitateur : Sébastien
Des idées structurantes sur le programme thématique à écrire :
- Ne pas proposer de « détruire » ce qui a été fait, s’inscrire dans la suite même si on était contre, recycler au maximum
- Orienter le contenu du programme en fonction des populations clés déterminées par une analyse électorale -> surtout travailler dans ce sens sur la communication sur les mesures
- Une idée majeure de méthode pour repartir du programme de 2020 et aller vers 2026 : arpentage du programme de 2020
- lire en //
- mise en commun, réflexion macro sur les catégories
- voir le manquant
- Sur ces 600 mesures, combien ont été réalisées par Moudenc ?
- Aller présenter ce programme nouvellement rédigé dans les quartiers, aux 4 coins de la ville, pour l’affiner, et améliorer la façon de communiquer dessus
- Expérimenter la façon de le faire : créer un événement, un spectacle ?
- Mettre ce nouveau programme en face du quotidien : représentativité, mais attention à ne pas juste répondre aux demandes, il faut une vision
- Faire une version réduite, pas 600 mesures
- Pour être représentatif, il faut être en lien avec les assos
- 2 enjeux distinctifs d’AC : l’écologie et le social/santé.
- Afficher le scénario statu-quo avec Moudenc
- Sentiment de gâchis avec les chantiers
- Beaucoup de changements depuis 2020 : défiance politique au max, beaucoup de gens contre l’écologie